Lucien Hervé, photographe malgré lui

Artiste : Lucien Hervé
Artistes évoqués :
Le CorbusierRodolf Hervé

Lucien Hervé, photographe malgré lui

  • 54'
  • 2012
  • VF
Réalisation : Gerrit Messiaen

Images : Igor De Baecke, Gerritt Messiaen, Jan Weynants, Maarten Ameloot | Son : Igor De Baecke | Montage : Joren Desmidt | Commentaire : Alexandre Von Sivers, François Beukelaers | Musique : Ward De Leesschouwer | Production : Atom Films, avec l’aide du VAF | Pays : Belgique

  • 54'
  • 2012
  • VF

Résumé

Photographe attitré du Corbusier, Lucien Hervé, dans l'intimité de son appartement, raconte l'évolution de sa pratique, sa rencontre avec l'architecte, tandis que se découvrent à l'écran nombre de ses clichés.

Avis

L’un construit avec le béton, la pierre, la brique et le verre, l’autre imprime sur papier ce que son œil et son appareil ont saisi et recadre le tout avec l’indispensable paire de ciseaux. Pour les férus de photographie, le nom de Lucien Hervé est indissociable de celui d’un des plus grands architectes du 20e siècle, Le Corbusier avec lequel Hervé travaillera de 1950 à 1965 et pour lequel il réalisera plus de 20 000 clichés. Dans l’intimité de son appartement parisien qu'il occupe avec sa femme Judith, peu de temps avant sa mort, le cinéaste belge, Gerrit Messiaen, libère la parole d’un homme visiblement peu enclin à la confidence mais qui se raconte ici avec sincérité et pudeur. Souvenirs d’enfance, souvenirs d’un homme politiquement engagé, le propos est illustré par les clichés noirs et blancs d’Hervé d’une beauté et d’une puissance d’évocation sidérante.
Au plus près et au plus juste, le film dévoile toutes les facettes de cette personnalité hors du commun et glisse, en filigranes, un deuxième portrait, celui de Rodolf Hervé, fils de Judith et Lucien, lui-même photographe et mort prématurément, qui vient imprégner le film, comme un négatif photographique où chaque zone claire s’assombrirait inexorablement, où chaque ombre deviendrait aveuglante de clarté.

Lucien Hervé 1910-2007France
D’origine hongroise, László Elkán arrive à Paris en 1929. Attiré d’abord par la peinture, la musique et la mode, il commence à photographier en 1938 pour Marianne Magazine. Militant actif à la CGT et au Parti communiste, il s'évade en 1940 du camp de prisonniers de Hohenstein et rejoint la Résistance sous le pseudonyme de Lucien Hervé. Proche de l’école humaniste française d’après guerre, aux côtés de Robert Doisneau ou Willy Ronis, sa carrière prend un tournant décisif en 1949 lors de sa rencontre avec Le Corbusier, dont il devient le photographe attitré. Lucien Hervé est alors reconnu comme l’un des plus grands photographes d’architecture.
Gerrit Messiaen °1964Belgique
Auteur-réalisateur et producteur depuis 1997, Gerrit Messiaen a réalisé plusieurs portraits d'artistes : 'Harry Gruyaert, photographe' (2018), 'Lucien Hervé, photographe malgré lui' (2012), 'A journey with Paul Cox' (1997) et 'Jusqu'à mon dernier souffle' (2000), le portrait du cinéaste Belge Frans Buyens. Ces documentaires on été invités aux festivals, musées et centres d'arts internationaux (FIFA Montreal, Dok.fest München, Les Rencontres de Arles, Jeu de Paume, National Gallery of Arts Washington, Dokuarts Berlin, Sydney Film Festival, Kumu Art Museum Tallinn) et ont été plusieurs fois primés.
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