Un film de Camille Guichard (2000, 52′)
Autour d’un long entretien entre le sculpteur Daniel Buren et le critique d’art Guy Tortosa et de leur déambulation dans les expositions de l’artiste, Camille Guichard revient éclairer les démarches militantes d’un artiste célèbre mais finalement plutôt méconnu.
Contacts – Christian Boltanski, Alain Fleischer (2002, 13′)
Contacts est une série sur les photographes. Cet épisode est consacré au travail de Christian Boltanski. Ses photos permettent de pénétrer l’univers de l’artiste, un univers marqué par la mort, le temps, la mémoire et l’anonymat.
La danse des ombres, un film de Simone Mohr (1989, 46′)
Portrait lumineux d’un artiste à l’univers sombre, Christian Boltanski, devenu une figure incontournable de l’art contemporain.
Un film de Julien Devaux (2005, 55′)
Un portrait de Francis Alÿs réalisé par celui qui filme habituellement ses performances. Julien Devaux nous plonge dans l’atelier, les recherches et les installations de l’artiste belge contemporain.
Un film de Roberto Delvoi (2021, 59′)
L’histoire de l’une des figures les plus controversées de l’histoire de la collection d’art, dont le nom continue de susciter débats et controverses.
Un film de Pierre Assouline (2013, 52′)
Après Le Siècle de Cartier-Bresson, Pierre Assouline retrace Le Siècle de Simenon. À travers le regard et la parole de l’homme aux 400 livres et aux 10 000 femmes, créateur du commissaire Maigret, le film dit tout de sa vision de la littérature, des femmes, de la justice, du crime, de la politique et du monde des petites gens dont il était issu.
Un film d’Hugues Nancy (2016, 81′)
Par une immersion dans l’univers de Tintin et une déconstruction du processus créatif du dessinateur belge, ce film de Hugues Nancy, produit à l’occasion de l’exposition Hergé au Grand Palais à Paris, retrace tout le parcours de Georges Remi, dit Hergé. Dans chacune des périodes de la vie d’Hergé, depuis son implication dans le mouvement scout lorsqu’il était jeune jusqu’à sa fascination pour l’art contemporain qu’il entretiendra longtemps, Tintin n’est jamais bien loin. Les archives et témoignages permettent d’appréhender le phénomène Tintin, qui a fini par dépasser son créateur. On découvre un homme surdoué et acharné qui, à la fin de sa vie, se dessinait en prisonnier, enchaîné à sa table à dessin.
Un film d’Avril Tembouret (2018, 86′)
En 1990, Yves Chaland, dessinateur et prodige de la bande dessinée, disparaît à l’âge de 33 ans. Vingt cinq ans plus tard, son souvenir est étonnement vivant.
Des auteurs aussi incontournables tels que Berbérian, Clerc, Floc’h, Gaccio, Lepennetier, Margerin, Roussin, Zep ou l’acteur Benoit Poelvoorde se réclament de lui comme d’un maître, et son œuvre, d’à peine une dizaine d’albums, semble conserver une puissance d’évocation intacte. Mais à quoi tient cette étrange exception, unique dans l’histoire de la bande dessinée ?
Une grande traversée du cubisme, de ses origines jusqu’à sa banalisation à l’Exposition internationale des Arts décoratifs de 1925, en passant par les peintres, les tableaux majeurs, les lieux, les événements…
Le cubisme a certainement été la plus importante révolution plastique du XXe siècle proposée sur la surface plane d’un tableau. Le film est un voyage à vive allure à travers ce mouvement, depuis ses origines (Paul Cézanne, “l’art nègre”, l’art des Cyclades) jusqu’à sa banalisation à l’Exposition internationale des Arts décoratifs de 1925 en passant par les tableaux et les peintres majeurs : Pablo Picasso, Georges Braque, Juan Gris, Marcel Duchamp, Fernand Léger, etc. Le film ne s’en tient pas aux artistes mais aborde également le contexte environnant avec le marchand Daniel-Henry Kahnweiler, les lieux (Le Bateau Lavoir, La Ruche), les événements (la représentation du ballet ‘Parade’ d’Éric Satie imaginé par Jean Cocteau, avec des décors et costumes signés Picasso). Cette matière très dense est portée par des interviews d’historiens et de témoins, des bandes d’actualité, beaucoup de vues de Paris, des extraits de films sur les peintres et, évidemment, des tableaux. Le commentaire, truffé de citations, est historique et informatif.<
Pol Bury, la poésie de la lenteur est un film riche d’images et de témoignages, qui donne à sentir le travail de cet artiste hors norme, protéiforme, mais obsédé par une seule et même quête, celle de la perception du temps. Cousu de multiples entretiens avec celles et ceux qui lui furent proches (Pierre Alechinsky, André Balthazar, Velma Bury, Adrien Maeght), le film permet de saisir le parcours d’un artiste qui a traversé trois mouvements artistiques fondamentaux du 20e siècle en Belgique. D’abord, le surréalisme, après sa rencontre très marquante avec Achille Chavée. Ensuite, CoBrA, mouvement auquel il participa activement au côté de Christian Dotremont. Enfin, la pataphysique en fondant, avec André Balthazar, l’Académie de Montbliart et le Daily-Bul. Trois époques, trois mouvements traversés par cet esprit irrévérencieux, désinvolte et une quête infinie du renouveau et d’affranchissement de toutes les contraintes. En un mot, l’esprit Bul, qui comme le définissait André Balthazar est “une façon de perdre l’équilibre (…), une façon d’en dire assez pour ne pas en dire trop.” Une définition prise à la lettre par le réalisateur Arthur Ghenne qui insère aux témoignages, les images des œuvres de Bury. Ces œuvres traversent parfois les entretiens en surimpressions ou en superpositions et livrent, souvent avec humour, les différentes évolutions et la quête d’un homme qui apparaît, au fil du film, comme un génial facétieux. Scandé par des interviews de l’artiste qui explique son travail, ‘Pol Bury, la poésie de la lenteur’ est un document bourré d’informations, qui se permet des clins d’œil pince sans rire (“à la Bury”), notamment quand il déforme un portrait pour imiter ses ramollissements, introduit des caméos dans les images ou s’amuse à cadrer et décadrer les œuvres en regard des témoignages.