Dora Maar, entre ombre et lumière

Un film de Marie-Eve de Grave (2019, 52′)

Femme enga­gée, au cœur des avant-gardes, elle côtoie Man Ray, André Breton, Georges Bataille. Devenue com­pagne de Picasso, elle aiguillonne son tra­vail, le pousse à s’engager, accom­pagne la créa­tion de Guernica. Sous son influence, elle aban­donne la pho­to­gra­phie pour la pein­ture. Elle devient aus­si son modèle, la femme qui pleure, la femme déstruc­tu­rée de ses por­traits. De cette rela­tion toxique qui va durer 9 ans, elle va sor­tir décom­po­sée, lit­té­ra­le­ment. Traitée aux élec­tro­chocs, ce n’est que très len­te­ment qu’elle se recons­truit dans l’isolement de sa mai­son du Luberon.

En mis zapatos

Un film de Pedro Morato (2022, 64′)
Un célèbre dan­seur de fla­men­co espa­gnol renonce à sa car­rière pour s’oc­cu­per de sa mère, atteinte de la mala­die d’Alzheimer. Tout en pre­nant soin d’elle au quo­ti­dien, il entame un spec­tacle dans lequel il tente de réa­li­ser le rêve frus­tré de sa mère d’être dan­seuse de flamenco.

BILL VIOLA, EXPÉRIENCE DE L’INFINI

Un film de Jean-Paul Fargier (2013, 52′)

Pionnier de l’art vidéo, Bill Viola ne cesse de repous­ser les limites du réel et de nos per­cep­tions. Vie, mort, trans­cen­dance, temps, espace sont les ques­tions qu’il a choi­si de sou­le­ver au tra­vers d’un médium sans cesse réin­ven­té. Ce film nous per­met de com­prendre le che­mi­ne­ment spi­ri­tuel, la quête artis­tique et l’expérimentation tech­no­lo­gique de celui que l’on pré­sente comme un « sculp­teur de temps ».

Folon

Un film de Gaëtan Saint-Rémy (2021, 85′)
Jean-Michel Folon est un des artistes les plus connus de sa géné­ra­tion. Adulé, contro­ver­sé, oublié, il a tra­ver­sé des évé­ne­ments peu connus qui ont trans­for­mé en pro­fon­deur sa vie et son être.
Il se raconte ici par le biais d’archives inédites.

Rewind & Play

Un film d’Alain Gomis (2022, 65′)
Avec Rewind and Play, Alain Gomis décons­truit le dis­cours de l’émission “Jazz Portrait” plus de 40 ans après sa dif­fu­sion pour nous pro­po­ser un autre point de vue, celui du musi­cien. Le réa­li­sa­teur retra­vaille ain­si plus de deux heures de rushes retrou­vés pour mettre en lumière la vio­lence sym­bo­lique qu’un exer­cice média­tique comme celui-ci repré­sente pour un artiste noir dans les années 1970 en France.

La vie en kit

Un film d’Élodie Degavre (2022, 75′)
À Charleroi, Liège et Bruxelles, trois archi­tectes et une poi­gnée d’habitant.e.s uto­pistes vont concré­ti­ser leurs idéaux de loge­ment. Tout juste sor­tis de mai 68, ils veulent démon­trer le poten­tiel révo­lu­tion­naire de l’architecture indus­tria­li­sée. Une aven­ture humaine et archi­tec­tu­rale qui les anime depuis plus de 40 ans… Que reste-t-il aujourd’hui de leurs mai­sons de demain ?

Kinshasha Beta Mbonda

Un film de Marie-Françoise Plissart (2019, 52′)
À Kinshasa, une dizaine d’an­ciens membres de gangs vio­lents ont for­mé un groupe de per­cus­sion­nistes, les Beta Mbonda. Ils jouent avec tout ce qui leur tombe sous la main et construisent entre eux une nou­velle fraternité.

Serendipity

Un film de Prune Nourry (2019, 74′)
En 2015, l’artiste Prune Nourry apprend qu’elle est atteinte d’un can­cer du sein. Elle qui, depuis des années, a cen­tré son tra­vail artis­tique sur le corps et la bioé­thique va inté­grer la nou­velle, s’en ser­vir pour construire et se reconstruire.

Rien ne s’efface

Un film de Laetitia Mikles (2018, 52′)
En 2000, la cinéaste Laetitia Mikles enre­gistre une longue conver­sa­tion avec la cinéaste japo­naise Naomi Kawase. L’enregistrement s’a­vère inuti­li­sable. Huit ans plus tard, elle embarque pour le Japon avec trois cadeaux qui seront le point de départ du dia­logue des deux cinéastes à Nara, la ville de nais­sance de Naomi Kawase.

Être Jérôme Bel

Un film de Sima Khatami & Aldo Lee (2019, 79′)
Deux amis cinéastes décident de cap­tu­rer des moments de créa­tion du cho­ré­graphe fran­çais Jérôme Bel. Lui, qui ne se laisse enfer­mer dans aucune case accep­te­ra t‑il d’être le sujet de leur film ?