Femme engagée, au cœur des avant-gardes, elle côtoie Man Ray, André Breton, Georges Bataille. Devenue compagne de Picasso, elle aiguillonne son travail, le pousse à s’engager, accompagne la création de Guernica. Sous son influence, elle abandonne la photographie pour la peinture. Elle devient aussi son modèle, la femme qui pleure, la femme déstructurée de ses portraits. De cette relation toxique qui va durer 9 ans, elle va sortir décomposée, littéralement. Traitée aux électrochocs, ce n’est que très lentement qu’elle se reconstruit dans l’isolement de sa maison du Luberon.

Dora Maar, entre ombre et lumière
Un film de Marie-Eve de Grave (2019, 52′)