
Artiste: Max Jacob
Quittant la Bretagne pour étudier le droit à Paris, Max Jacob s’en détourne pour écrire et mène une vie de bohème à Montmartre. En 1909, il dit avoir vu Dieu apparaître et se convertit au catholicisme, lui dont la famille est juive. Il se met alors frénétiquement au dessin et à l’écriture. ‘Le Cornet à dés’, son recueil de poésie le plus connu est publié en 1917. Au cours des vingt années qui suivent, Jacob est productif et s’essaie à différents genres : poèmes en vers et en proses, nouvelles, contes, romans, essais et même l’opéra-bouffe. Il mène également une discrète carrière de peintre, essentiellement des paysages. Il se retire ponctuellement à Saint-Benoît-sur-Loire, mais ses amitiés avec Modigliani, Jean Cocteau ou Sacha Guitry le retiennent à Paris. C’est là, qu’en 1944, il est arrêté par la Gestapo. Malgré les efforts de ses proches pour le faire libérer, Max Jacob meurt d’une pneumonie dans le camp de Drancy.
