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Le pavillon sur l’eau – Il padiglione sull’acqua – c’est la Tombe Brion cet édifice majestueux construit dans les années 1970 par l’architecte visionnaire italien Carlo Scarpa. Bien qu’originaire de Venise cet artiste était profondément fasciné et inspiré par la culture nipponne et ses réflexions autour de la beauté et de l’harmonie avec une nature sacrée.Considérée comme son chef d’œuvre en même temps qu’un véritable bijou de l’architecture moderne la Tombe Brion est donc imaginée comme une passerelle entre l’Italie et le Japon une fenêtre sur l’Orient depuis l’Occident. Mais cette inspiration n’est pas seulement esthétique elle est également philosophique et poétique car Carlo Scarpa était un adepte du grand poète Matsuo Bashō dont il suivra les traces jusqu’au Japon. Malheureusement il ne finira jamais son voyage puisqu’il meurt accidentellement avant d’atteindre sa destination finale. Selon sa volonté il est inhumé à l’intérieur de la Tombe Brion son ultime ouvrage.En nous proposant une balade sensorielle et contemplative dans les dédales du « pavillon sur l’eau » les cinéastes nous invitent ici à un voyage en immersion dans l’univers de l’architecte. Avec les mots du philosophe japonais Ryosuke Ōhashi mais aussi du fils de l’architecte de ses anciens élèves et collaborateurs le monument en béton nous est rendu vivant et nous permet de découvrir un artiste aussi intrigant que magnétique.
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Andy Goldsworthy ne sculpte ni le bois ni la pierre mais les feuillages, la terre, les branches et le vent qui forment un nouveau paysage…. Autant d’œuvres que le temps altère et finit par effacer. Le cinéaste Thomas Riedelsheimer a suivi l’artiste dans de nombreux pays et permet, grâce au cinéma, de rendre cette œuvre éternelle, de capturer un peu de sa fragilité.
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Dans un lieu mutant à mi-chemin entre une maison et un bois enchanté la philosophe belge Isabelle Stengers nous parle les yeux dans les yeux confortablement installée sur du mobilier envahi par la végétation. Traduits dans le monde entier les titres de ses livres en disent long sur sa pensée : Résister au désastre, La sorcellerie capitaliste, Quel monde voulons-nous ? Tout en dénonçant les inégalités socio-économiques Isabelle Stengers nous encourage à inventer une façon nouvelle d’habiter le monde.
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Un film de Yann Kassile (2005, 55′)
Loin des clichés sur la peinture bourgeoise et légère du peintre français Pierre Bonnard, Yann Kassile revient sur ses œuvres, ses notes et ses textes pour nous donner à en comprendre la méditation philosophique.
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Un film de Myriam Raccah (2023, 69′)
En Sardaigne, les Domus de janas (littéralement « maisons des fées ou des sorcières ») sont des sépultures préhistoriques qui ont ensuite servi d’abris aux bergers et bergères. Ce trait d’union entre passé et présent, légendes et réalité est ce qui va conduire la cinéaste Myriam Raccah à explorer un territoire insulaire tissé de vieilles histoires et de chants et menacé par l’oubli et les feux.
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Un film de Sophie Fiennes (2011, 53′)
À Barjac, dans le sud de la France, l’artiste allemand Anselm Kiefer a créé un immense terrain d’expérimentation de 40 hectares fait de tours, de salles immenses, de galeries et de sous-terrains. Cet atelier de renommée mondiale est devenu lui-même une grande œuvre d’art totale au cœur de la nature et offre aujourd’hui au public la vision d’un monde apocalyptique et hanté par l’histoire.
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Un film de Violaine de Villers (2022, 52′)
Loin des mondanités et des obligations, elle a décidé depuis longtemps d’être elle-même, une femme qui peint, une femme qui écrit, une femme qui cultive son jardin, une femme qui rit… une femme qui vit ! Portrait d’une amitié en toute liberté.
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Un film de François Levy-Kuentz (2019, 73′)
Il était temps de reconnaître le travail de l’artiste néerlandaise Jacqueline de Jong qui, toute sa vie, a expérimenté formes et styles pour produire un travail à la fois joyeux et subversif. Ce portrait amoureux lui rend un hommage mérité.
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Un film de Marie-Eve de Grave (2019, 52′)
Femme engagée, au cœur des avant-gardes, elle côtoie Man Ray, André Breton, Georges Bataille. Devenue compagne de Picasso, elle aiguillonne son travail, le pousse à s’engager, accompagne la création de Guernica. Sous son influence, elle abandonne la photographie pour la peinture. Elle devient aussi son modèle, la femme qui pleure, la femme déstructurée de ses portraits. De cette relation toxique qui va durer 9 ans, elle va sortir décomposée, littéralement. Traitée aux électrochocs, ce n’est que très lentement qu’elle se reconstruit dans l’isolement de sa maison du Luberon.
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Un film de Pedro Morato (2022, 64′)
Un célèbre danseur de flamenco espagnol renonce à sa carrière pour s’occuper de sa mère, atteinte de la maladie d’Alzheimer. Tout en prenant soin d’elle au quotidien, il entame un spectacle dans lequel il tente de réaliser le rêve frustré de sa mère d’être danseuse de flamenco.