Dreams That Money Can Buy

Artistes évoqués :
Marcel DuchampJohn CageFernand LégerMan RayHans RichterMax ErnstAlexander Calder

Dreams That Money Can Buy

  • 81'
  • 1947
  • VO EN
Réalisation : Hans Richter

Scénario : Hans Richter | Image : Arnold Eagle | Musique : Louis Applebaum, Paul Bowles, David Diamond, John Cage, John Latouche, Darius Milhaud | Sujets et idées : Alexandre Calder, Marcel Duchamp, Max Ernst, Fernand Léger, Man Ray, Hans Richter | Comédien : Jack Bittner | Pays : États-Unis

  • 81'
  • 1947
  • VO EN

Résumé

Tourné entre 1944 et 1947, 'Dreams' est un film somme, un classique du cinéma surréaliste, réalisé avec Max Ernst, Fernand Léger, Man Ray, Marcel Duchamp, Alexander Calder...

Avis

"Nous avons créé ce film comme une peinture, avec nos émotions et notre subconscient" dira Hans Richter. L’histoire de 'Dreams' est avant tout une aventure entre amis. En 1942, Peggy Guggenheim propose à Hans Richter une bourse de 6 000 dollars pour faire une anthologie du film d’avant-garde. Fernand Léger lui dit : "Vous êtes fou, si vous avez de l’argent, faites un film nouveau". Hans Richter l'écoute. Le tournage va durer deux ans, tous les artistes vont accepter de travailler gratuitement. Un atelier new yorkais est alors transformé en studio et on n’y travaille uniquement le week-end et le soir. Des jeunes gens sont recrutés pour jouer. Fernand Léger imagine une histoire d’amour entre deux mannequins ; Max Ernst, un épisode nommé 'Désir' où il travaille sur l’analogie collage/montage ; Man Ray propose une photographie de ses yeux pour figurer ceux d’un habitué de cinéma, son film lui-même étant tourné comme des actualités ; Marcel Duchamp, sur une musique de John Cage, joue avec ses rotoreliefs ; Alexandre Calder, avec son cirque et Hans Richter filme une séquence largement autobiographique et intitulée 'Narcisse'. 'Dreams' fut projeté à la Biennale de Venise le 12 septembre 1947. Richter reçut le Premier prix pour ce film considéré comme la meilleure contribution originale au progrès de la cinématographie. Henri Langlois, qui prétendait que Richter avait utilisé l’avant-garde pour servir Hollywood, organisa une cabale contre lui. Si cette querelle est évidemment dépassée, reste la diversité des adjectifs contradictoires que l’on associa à ce film : kitsch, bourgeois, avant-gardiste, burlesque, intellectuel, prétentieux ou génial.

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    Tarifs de location

    - Un film : 5 € la semaine

    - Court-métrages (<30 min) : 2€

    - Abonnements : à partir de 50 €/an

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    - Paypal en cliquant sur ce lien : http://www.paypal.com/paypalme/necessaryculture

    OU

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