Une bosse dans le cœur

Un film de Noé Reutenauer

Kirill Patou, 35 ans, cherche l’âme sœur mais ne la trouve pas. Pour vivre la romance idéale, Kirill s’évade dans une vie ima­gi­naire. Il devient, à tra­vers ses des­sins, un vaillant che­va­lier qui déclare sa flamme aux prin­cesses de ses rêves. Un rap­peur plein d’assurance, dans sa chambre, face à ses hordes de fans amou­reuses. Mais Kirill est tri­so­mique et la réa­li­té le ramène tou­jours à sa dif­fé­rence. Qui n’a jamais connu cette sen­sa­tion, cette dou­leur coin­cée, là, en haut à gauche ? Cette bosse dans le cœur que l’on a tous·tes res­sen­tie dans nos vies. La sen­sa­tion d’un amour incom­pris. Noé Reutenauer connaît bien son pro­ta­go­niste, deve­nu son ami, et montre bien toutes les contra­dic­tions qui l’habitent. Il met en avant la dif­fi­cul­té de Kirill à être avec les autres, les han­di­ca­pés et ceux qui ne le sont pas. Le film, à la fois tendre, ryth­mé et intel­li­gent, repose sur ce per­son­nage au cœur tiraillé, entre vie réelle et vie rêvée, et sur cette ques­tion des rela­tions amou­reuses et sexuelles des per­sonnes handicapées. 

En par­te­na­riat avec Cinergie.

Mass moving

Le but de Mass Moving ? Sortir l’Art des musées et des gale­ries en inves­tis­sant la ville et la rue, pro­mou­voir l’im­por­tance de la terre et le concept de chaîne pla­né­taire, faire appel à une dimen­sion ludique et à la par­ti­ci­pa­tion des spec­ta­teurs, dénon­cer l’ordre bour­geois et les conven­tions établies.

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EXPRMNTL

Entre inter­views, extraits de films cultes et images d’ar­chives, Brecht Debackere revient sur le fes­ti­val EXPRMNTL, avant-garde du ciné­ma contes­ta­taire qui connut cinq édi­tions à Knokke entre 1949 et 1974.

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Constellations

Filmé au cœur du Club Antonin Artaud, centre de jour pion­nier dans la thé­ra­pie par l’art, Constellations nous fait entrer dans un monde de créa­tion. Ici, il n’y a aucune dis­tinc­tion entre « patients » et équipe enca­drante. C’est un espace de liber­té, où cha­cun peut à la fois être en lien avec les autres et essayer d’être soi-même. Immersion dans un lieu où créer est syno­nyme de réinvention.

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Mon amie Päivi

Portrait de Päivi Pennola, peintre, poè­tesse, jar­di­nière. Portrait d’une ami­tié entre deux créa­trices. Portrait de femmes en toute liberté.

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La vie en kit

Un film d’Élodie Degavre (2022, 67′) – Prix du public au Brussels Art Film Festival 2022

À Bruxelles, le terme “Architecte” est une vieille insulte bien connue due aux mas­sacres pro­vo­qués par la bruxel­li­sa­tion. Au sor­tir de mai 68, cette mau­vaise répu­ta­tion natio­nale n’a pas empê­ché quatre audacieux.ses vision­naires Simone et Lucien Kroll, Paul Petit et Jean Englebert de se lan­cer dans le métier à leur manière. Leur point com­mun ? Impliquer les futurs habi­tants dans la concep­tion et dans la construc­tion de leur propre habi­ta­tion. À contre-cou­rant de l’image néga­tive que peut avoir le pré­fa­bri­qué, ils vont consi­dé­rer l’industrialisation comme un moyen de renouer des liens forts entre l’homme et son habi­tat. À l’aide d’archives stu­pé­fiantes et de la ren­contre de ces quatre vieux rêveur.ses, Élodie Degavre, elle-même archi­tecte, nous raconte un pan pas­sion­nant de l’histoire de l’ar­chi­tec­ture en Belgique et nous entraîne ain­si dans une aven­ture au poten­tiel révo­lu­tion­naire dont on devrait toutes et tous s’inspirer.

 

 

Un évé­ne­ment men­suel en col­la­bo­ra­tion avec Cinergie.be 

De Schaduwwerkers (Les travailleurs cachés)

Un film d’Annelein Pompe (2021, 47′) – Prix SCAM du Brussels Art Film Festival 2022

À Gand, la Bonne-à-rien néer­lan­daise tra­vaille dans un maga­sin de miel. Elle aurait aimé sans doute mener la vie d’ar­tiste mais que vou­lez-vous ? Il faut bien man­ger et payer son loyer. La Bonne-à-rien néer­lan­daise a un ami de l’autre côté de la rue, Usman, un poète pakis­ta­nais colom­bo­phile. La nuit, à l’heure où les gens habi­tuel­le­ment dorment et les pigeons aus­si, Usman, lui, tra­vaille dans son night shop. Il y a aus­si Clara qui vit dans le rêve de la Bonne-à-rien néer­lan­daise, les experts omni­scients, Geert qui pho­to­gra­phie les yeux des pigeons et Francesco bien sûr, l’homme qui mur­mure à leurs oreilles. Toute cette his­toire, c’est un pigeon qui vous la racon­te­ra. Son nom, c’est Lukaku. Certes, Lukaku a la tête à l’envers et il n’a jamais pu voler mais il en sait long sur ces tra­vailleurs cachés que l’on appelle aus­si les artistes.

 

 

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Walter Hus, a musical journey

Un film d’Astrid Mertens (2022, 17′)

Touche-à-tout arri­vé à la com­po­si­tion mal­gré lui comme il le raconte, Walter Hus n’est jamais là où on l’attend. À la fois com­po­si­teur de musique clas­sique et d’opéra, il a aus­si créé des œuvres avec des des­si­na­teurs, des écri­vains, des musi­ciens rock ou tech­no, des DJ ou des cho­ré­graphes, ne mépri­sant aucun art et ne fai­sant aucune hié­rar­chie entre eux. Le pro­jet d’un nou­veau “cyborg-opé­ra” l’amène ici à tra­vailler avec la cho­ré­graphe belge Isabella Soupart dans le cadre d’une rési­dence artis­tique. C’est l’occasion pour la réa­li­sa­trice de plon­ger dans les méandres des sou­ve­nirs – ici sym­bo­li­sés par des cou­loirs – et de par­tir dans un voyage musi­cal en com­pa­gnie de cet homme qui ne tient pas en place et semble avoir trois idées à la seconde, douze pro­jets par minute. Issu de la classe popu­laire, cet homme arri­vé à la musique par amour pour sa pro­fes­seure de pia­no raconte avant tout qu’elle s’inscrit dans le corps et est faite pour être vécue collectivement

By the throat

C’est un mot, Schibboleh, dif­fi­ci­le­ment pro­non­çable, qui ser­vit de check­point dans la Bible pour recon­naître ses enne­mis. C’est une expres­sion qui désigne aujourd’­hui un signe ver­bal d’ap­par­te­nance. Avec By the Throat, et à tra­vers des exemples et des images cap­tés aux 4 coins du monde, Effi et Amir nous emmène à la décou­verte d’une fron­tière solide, et pour­tant invi­sible : celle qui défi­nit les sons que nous pou­vons émettre et les mots que nous pou­vons pro­non­cer. Un voyage trou­blant et pas­sion­nant au pays des pho­nèmes, du conti­nuum lin­guis­tique et de la dysphonie.

 

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Lettre à Nikola

Pendant deux ans, Hara Kaminara aura été la pho­to­graphe de l’Aquarius, ce navire qui a sillon­né la Méditerranée pour por­ter secours aux embar­ca­tions fra­giles et bon­dées qui cherchent à rejoindre l’Europe en ris­quant tous les périls. Ce film poi­gnant sous le signe des vio­lences de notre monde ques­tionne ce que peut le docu­men­taire, car Lettre à Nikola est une réflexion pro­fonde et grave sur le pou­voir des images, sur ce que signi­fie aujourd’hui témoigner.

 

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