Le Théâtre de la Monnaie à Bruxelles est la grande maison de l’opéra. Filmé au fil de deux saisons lyriques, le film nous entraîne devant et derrière la scène à la rencontre de celles et ceux qui l’habitent et la font vivre.

Le Théâtre de la Monnaie à Bruxelles est la grande maison de l’opéra. Filmé au fil de deux saisons lyriques, le film nous entraîne devant et derrière la scène à la rencontre de celles et ceux qui l’habitent et la font vivre.
Rencontre avec les représentants les plus connus du mouvement CoBrA. Des documents, des photos, des tableaux, des ateliers et l’extraordinaire Christian Dotremont.
Photographe attitré du Corbusier, Lucien Hervé, dans l’intimité de son appartement, raconte l’évolution de sa pratique, sa rencontre avec l’architecte, tandis que se découvrent à l’écran nombre de ses clichés.
Jan Hoet, curateur gantois, a fait durant des années la pluie et le beau temps sur le monde de l’art contemporain. Adulé et haï, ce personnage haut en couleurs est sans aucun doute le protagoniste idéal pour un portrait édifiant. À son évocation, les adjectifs ne manquent pas : misogyne, charismatique, colérique, affectueux, il a fait et défait des carrières (et des vies) au gré de ses envies. À l’heure du #Metoo et des accusations pour abus de pouvoir de personnalités d’ailleurs présentes dans ce documentaire comme l’artiste Jan Fabre, le film montre une forme de domination et des pratiques qu’on espère bientôt révolues.
En 2011, le collectionneur belge Herman Daled décide de se séparer de sa collection d’art conceptuel. Le MoNA – Museum of Modern Art de New York lui propose de la racheter. L’homme se retourne sur son passé, celui d’un courant esthétique et philosophique qui a marqué la seconde moitié du 20ème siècle. Explorant ce mouvement, le film choisit de tendre un miroir entre un homme et une philosophie.
Un épisode de la série Les Nouveaux commanditaires qui décrit l’intervention de Luciano Fabro et la colonne installée à Genk.
Un épisode de la série Les Nouveaux commanditaires qui décrit l’intervention d’Ettore Spalletti sur la “salle des départs” de l’Institut Raymond-Poincaré de Garches.
À Garches, dans l’Institut Raymond-Poincaré, le département qui prend en charge les morts décide de réhabiliter la “salle des départs”, comme toutes et tous la nomment, l’endroit où les vivants viennent saluer leurs défunts une dernière fois. Jusque-là laissée à l’abandon, désertée, évitée, cet espace est comme un point noir dans l’Institut. Mais toute l’équipe de ce département désire un lieu qui apaise les vivants. Il n’est pas question seulement de décorer ou rafraîchir une salle, mais de concevoir un espace qui permette le recueillement et d’ “honorer l’homme mort”. Cette salle des départs va retrouver, grâce à l’écoute et au travail de l’artiste italien Ettore Spalletti une toute autre dimension, devenant un espace où la couleur travaille l’architecture, construit des états et des atmosphères, réalise un entre-deux délicat et spirituel. À travers des images d’archives qui documentent le processus, des interviews avec les commanditaires et un entretien avec l’artiste, cet épisode est peut-être plus émouvant que les autres étant donné la gravité de son objet mais aussi parce qu’il raconte une très belle rencontre. À l’écoute des gens et de l’usage des lieux, Ettore Spalletti va adapter son projet cherchant à répondre le plus respectueusement possible à la commande. Une fois terminée, son œuvre va totalement changer le rapport à cette salle des départs qui acquiert une véritable place dans l’hôpital et remodèle même son usage. Et c’est évidemment le rapport à la mort elle-même qui change puisque la chambre mortuaire, conçue par l’artiste, redevient un espace vivant, public et commun au deuil.
À Charleroi, Liège et Bruxelles, trois architectes et une poignée d’habitant.e.s utopistes vont concrétiser leurs idéaux de logement. Tout juste sortis de mai 68, ils veulent démontrer le potentiel révolutionnaire de l’architecture industrialisée. Une aventure humaine et architecturale qui les anime depuis plus de 40 ans… Que reste-t-il aujourd’hui de leurs maisons de demain ?
Adrian Maben suit le peintre belge Paul Delvaux dans ses différents lieux de vie et l’écoute se raconter. Un portrait dans lequel reviennent sans cesse les motifs de sa peinture.
En Inde, critiquer les dérives autoritaires de l’État peut s’avérer dangereux. La jeune dessinatrice et chroniqueuse politique Rachita Taneja en a fait les frais puisqu’elle est en attente d’un procès pour avoir ironisé sur les institutions de son pays.